27 de outubro de 2025

Le Jeune Homme Riche

Le Jeune Homme Riche

S’approchant de Jésus, il lui demanda :
— Bon Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?
— Si tu veux être sauvé, observe les commandements : tu ne tueras point, tu ne commettras point d’adultère, tu ne voleras point, tu ne porteras point de faux témoignage, tu honoreras ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi-même.
— Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse ; que me manque-t-il encore ?
— Si tu veux être parfait, vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi.
— Moi, Maître ?
— Oui ; tu viendras avec moi ; tu iras de ville en ville, de village en village.
— Oui, Maître, c’est beau !
— Tes vêtements auront, comme les miens, la poussière rouge des chemins. Tu mangeras, comme mes disciples, le pain venu de l’aumône... Pour l’instant, va, vends ce que tu possèdes et, pauvre et humble, viens avec moi, et ne pense plus à ton lendemain.
— Mais, Maître, c’est si difficile...
— Tu crois ? Va riche et reviens pauvre, c’est tout...
— Maître, j’ai des palais... des meubles précieux... des coffres remplis de pierres précieuses... je possède des vignes, des troupeaux... Maître, je suis riche, mais je veux être sauvé, je veux le ciel... Dis-moi encore une fois, Seigneur, que dois-je faire ?
— Va, vends tout ; donne-le aux pauvres et reviens pauvre ; et suis-moi.
— Maître...
— Tu t’en vas déjà ?
— Maître, adieu...
— Adieu, jeune homme...

Les épaules courbées, le regard baissé, le jeune homme s’éloigne lentement... Il est triste...
Le Maître, lui aussi, triste et pensif, soupire :
— Qu’il est difficile pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ! Malheureux ceux qui s’attachent aux richesses !...
Jean, entendant cela, demande :
— Seigneur, qui donc peut être sauvé ?
— Ce qui est impossible aux hommes ne l’est pas à Dieu !

Le jeune homme riche continue à marcher lentement. Il semble porter le poids du monde entier. À un tournant du chemin, il s’arrête, regarde en arrière, comme pour dire adieu à un bonheur perdu...
Puis il presse le pas et... disparaît.

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