12 de outubro de 2025

LE FILS DE LA VEUVE

LE FILS DE LA VEUVE

Naïm, village situé sur le versant nord du Petit Hermon, à environ trente-huit kilomètres de Capharnaüm, fut le théâtre de l’un des plus grands miracles de Jésus.
Le soir tombait. Le soleil allait disparaître derrière les montagnes, lorsque le Sauveur, accompagné de ses disciples et d’une foule qui ne pouvait se séparer de Lui, montait par le chemin étroit qui menait au village.

Près de la porte du village, Il dut céder le passage à un autre cortège qui sortait en sens inverse. C’était un enterrement. Sur une civière, sans cercueil, on portait le corps d’un jeune homme enveloppé d’un linceul.
Derrière lui venait sa mère, très triste et désolée, suivie de parents et d’amis. Elle était veuve, et le défunt, presque encore un enfant, était son fils unique, son seul soutien pour l’avenir. Il était mort. Que deviendrait-elle désormais ?

Informé de ce qui se passait, Jésus, toujours miséricordieux et compatissant, dit à cette veuve inconsolable :
— Ne pleure pas, ma fille.

S’approchant du cercueil, Il fit signe qu’on s’arrêtât et qu’on le déposât à terre. Tout le monde se pressa autour du Sauveur. Que va-t-il arriver ?
Les admirateurs du divin Thaumaturge avaient l’habitude de le voir accomplir de grands miracles ; mais avec un mort déjà porté au tombeau, que pouvait-Il faire ?

Les yeux de la foule, écarquillés par la curiosité, ne perdaient aucun geste du Maître. Fixant le cadavre du jeune homme, pâle et raidi par le froid de la mort, Il lui commanda d’une voix impérieuse :
— Jeune homme, je te le dis, lève-toi !

Un frisson d’émotion parcourut les assistants. Il n’y avait pas de doute : le mort était revenu à la vie. Tous purent voir le corps bouger, la pâleur disparaître, les yeux s’ouvrir et briller, les lèvres s’animer : le mort parlait.
Il n’était plus mort. Il vivait — pleinement vivant.

Et Jésus, le prenant par la main, le remit à sa mère, qui, en larmes d’émotion et de joie, se prosterna à terre pour rendre grâces au Seigneur de la vie et de la mort.

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