27 de novembro de 2025

UNE MESSE… UN MONSIEUR… UN PORTRAIT

Les âmes savent-elles quand on célèbre des messes pour elles ?
Monique, une jeune fille très bonne et pieuse, en était convaincue.

C’était une pauvre servante qui gagnait son pain en servant dans les maisons des riches : simple, pleine de foi, contente du traitement et du modeste salaire qu’on lui donnait, car Dieu l’avait rendue généreuse et elle savait qu’on peut Le servir dans toute profession.

Mais un jour elle tomba malade et n’eut d’autre recours que d’entrer à l’hôpital des pauvres. Après six semaines, elle fut renvoyée ; elle avait cependant perdu son emploi et ne savait où se réfugier, faible et sans ressources. Une seule pièce d’argent constituait toute sa fortune ; mais son cœur était plein de confiance en Dieu. Elle prit sa pièce et fit célébrer une sainte messe pour les âmes du purgatoire, afin qu’elles lui obtiennent une bonne place. Elle assista à la messe avec ferveur. Et ce message arriva à destination…

En sortant, elle rencontra un monsieur qui s’approcha d’elle, la salua et lui dit :
“J’ai appris que vous cherchez un emploi ; voici l’adresse d’une maison où l’on vous recevra.” Il lui donna ensuite le nom de la rue et le numéro de la maison, puis disparut.

Monique resta perplexe, sans savoir que penser ni comment expliquer tout cela. Comment cet homme pouvait-il savoir qu’elle cherchait un emploi, puisqu’elle n’avait confié sa détresse à personne ?

Elle se rendit aussitôt à la rue et à la maison indiquées. Elle expliqua ce qu’elle désirait, et la maîtresse de maison l’engagea immédiatement pour le service domestique.

Le lendemain, en faisant le ménage, elle se mit à contempler les portraits accrochés au mur. Soudain, étonnée, elle s’écria :
“Madame, qui est ce monsieur représenté ici ? C’est précisément celui qui, à ma sortie de la messe, m’a donné votre adresse.”
“Comment !” s’écria la dame. “C’est mon fils, que j’ai eu le malheur de perdre il y a peu de temps !”

La nouvelle de la messe était parvenue si rapidement au purgatoire que, lorsque Monique sortit de l’église, la réponse personnelle l’attendait déjà à la porte.
Le défunt avait obtenu de Dieu la permission de venir remercier sa bienfaitrice et payer sa charité.


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