2 de outubro de 2024

Portraits de Notre-Dame - Présentation

PORTRAITS DE NOTRE-DAME

Présentation

"Que la vie des chrétiens ressemble autant que possible à celle de la Très Sainte Trinité."

Selon Sa Sainteté Pie XII, tel devait être le but de l'Année Mariale, célébrant le premier centenaire de la définition dogmatique de l'Immaculée Conception : reproduire dans notre vie la vie de la Très Sainte Vierge ; copier en nous son image.

Cependant, ce n'est pas seulement pendant l'Année Mariale ; chaque année de notre vie, nous devrions avoir cet idéal. L'imiter, c'est imiter Jésus-Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie.

Pour faciliter ce travail quotidien, je t'offre ces Portraits de la Très Sainte Vierge, des portraits de tous les états de sa vie, car elle les a tous sanctifiés afin de pouvoir être imitée.

Le portrait est ce qui compense le mieux l'absence d'une personne. C'est pourquoi ceux qui veulent perpétuer leur mémoire font faire leur portrait. C'est pourquoi nous conservons avec grand soin les portraits des personnes qui nous ont été chères et qui sont déjà décédées. Depuis l'invention de la photographie, les portraits se sont multipliés. On prend des photos des moments les plus importants de la vie. Il est certain que tu conserves chez toi de nombreux portraits de ta mère : quand elle était petite, quand elle était jeune, en robe de mariée, quand elle était déjà mère et te tenait dans ses bras. Tu conserves avec soin ces portraits. Tu les regardes souvent avec émotion. Tu les montres souvent aux personnes qui te rendent visite.

Mais, au-delà de cette mère terrestre, tu as une autre Mère qui vit maintenant au Ciel et qui, il y a vingt siècles, a vécu sur terre.

Ne veux-tu pas savoir comment était cette Mère à toi ?

Un petit orphelin qui n'a pas connu sa mère demande avec intérêt à ceux qui ont vécu avec elle : "Comment était ma mère ?" Et il écoute avec tendresse les bonnes choses qu'on lui raconte d'elle et pense même en lui-même : "Je veux être comme ma mère."

Ceux qui se rendaient à Fátima, au lieu des apparitions, demandaient avec un vif intérêt aux petits enfants qui voyaient la Très Sainte Vierge : "Comment est Notre-Dame ?" Et toi, ne veux-tu pas savoir comment était ta Mère du Ciel lorsqu'elle vivait sur terre ? Ne veux-tu pas savoir comment elle est maintenant qu'elle vit dans la gloire et attend que tu viennes vivre avec Elle ?

Plus tu aimeras ta Mère, plus tu désireras savoir comment elle était.

Pour satisfaire ce désir, je t'offre cette collection de portraits de ta Mère. Ils sont de toutes les époques de sa vie. Ils reflètent son âme et son corps.

Pour les faire, je n'ai pas voulu emprunter des couleurs aux fleurs, aux crépuscules et aux aurores, comme le font les poètes. Je ne veux pas que ce soient des portraits idéalisés ; je veux qu'ils soient des reproductions aussi fidèles que possible à la réalité. Pour cela, j'ai emprunté des couleurs à la théologie et à l'histoire.

Le portrait doit avoir une ambiance et un cadre où la figure de la Très Sainte Vierge semble réelle. Je ne vais pas la peindre sur la sphère du monde, entre le ciel et la terre, entourée de lueurs de lumière et de gloire. Je ne vais pas la placer dans des palais de marbre et de jaspe avec des vitraux multicolores. La figure de la Très Sainte Vierge aura l'empreinte palestinienne dans laquelle s'est déroulée sa vie.

Il est important de savoir comment était la Très Sainte Vierge, notre Mère, ce qu'elle faisait lorsqu'elle vivait sur terre. Ce qui nous importe moins, c'est de savoir comment Fra Angelico, Murillo, Ribera et Raphaël l'ont idéalisée.

Un bon portrait ne reproduit pas seulement les traits du corps ; à travers eux, il laisse transparaître les qualités de l'âme.

En peignant la Très Sainte Vierge, nous ne devons pas nous contenter de dire comment elle était physiquement et comment elle vivait, mais aussi deviner comment elle pensait et ressentait. Sur quoi vais-je peindre ces portraits ?

Je ne vais pas les peindre sur toile, ni sur bois, ni sur cuivre. Je vais les peindre en toi-même.

Je veux que tu sois un portrait vivant de la Très Sainte Vierge ; c'est pourquoi je ne me contenterai pas de te dire comment était ta Mère, je te dirai aussi ce que tu dois faire pour lui ressembler. Ce que tu dois éviter. Ce que tu dois pratiquer.

Tu es une femme, et la beauté te passionne. La Très Sainte Vierge est un idéal de beauté.

Que j'aie la capacité de peindre ses portraits de telle sorte que tu t'exclames émerveillée : "Que ma Mère du Ciel est belle ! Je peux lui ressembler. Je veux lui ressembler."

Prends ce livre, lis-le souvent. Complète-le avec ton cœur et ton imagination pour ce qu'il pourrait manquer.

Médite. Reproduis en toi les traits gracieux de la Très Sainte Vierge.

Cherche à être un portrait vivant de ta Mère.

Pour que ta vie ressemble autant que possible à celle de la Très Sainte Vierge, tu dois travailler comme le sculpteur lorsqu'il modèle un buste.

Il a devant lui le modèle et le bloc de bois. Un regard sur le modèle et un coup sur le bloc. Au début, les morceaux de bois qu'il enlève sont épais. À mesure que les traits du visage s'affinent, les coups deviennent plus doux, et les morceaux de bois plus fins.

Ce sont dans les derniers détails que l'artiste montre son talent : dans les yeux, dans les lèvres, dans toute l'anatomie.

C'est ainsi que tu dois procéder pour reproduire en toi l'image de Marie. Un regard sur la Vierge et un petit coup sur toi, pour enlever ce qui ne ressemble pas à l'image de la Très Sainte Vierge.

Nos grands artistes méditaient beaucoup pour modeler les statues et peindre les tableaux religieux. C'est pourquoi leurs images ont quelque chose de surnaturel, que d'autres artistes étrangers, bien que plus brillants, n'ont pas réussi à capturer.

On dit que Juan de Juanes, avant de peindre l'Immaculée, méditait sur ce que devait être la Très Sainte Vierge, priait et demandait de pouvoir reproduire sur la toile toute la beauté qu'il imaginait.

Enfin, il prit ses pinceaux et peignit le magnifique tableau qui se conserve dans l'église de la Compagnie de Jésus à Valence : l'Immaculée vêtue de soleil, marchant sur la lune, couronnée par la Très Sainte Trinité ; et autour de la Vierge, les symboles avec lesquels l'Église invoque Marie : rose mystique, tour de David, fontaine scellée, jardin clos, miroir sans tache.

Comme si le peintre disait : tout cela et bien plus encore, c'est Marie, même si je n'ai pas su l'exprimer pleinement dans son image.

Murillo, le peintre de l'Immaculée, a médité de longues heures et de nombreux jours sur la beauté de la Vierge ; il voulait reproduire dans son imagination toute la beauté de Marie telle qu'elle était sortie des mains de Dieu, et trouver l'image qui exprimerait toute cette beauté.

À cette fin, il méditait, priait et communiait.

Il essayait, tâtonnait, jusqu'à ce qu'un jour il se sentit inspiré.

Il prit ses pinceaux et peignit l'Immaculée avec un visage d'innocente petite fille, des cheveux dorés, les mains jointes devant la poitrine en attitude de prière, une tunique de neige, un manteau d'azur céleste flottant dans l'air, comme agité par une brise céleste, entre des nuages de lumière, suspendue par des anges portant des palmes, des branches d'olivier, des roses et des lys.

Le tableau était enchanteur, mais Murillo n'était pas satisfait.

Il continuait à prier, à communier, à tâtonner. Un autre jour, il sentit à nouveau l'inspiration et peignit un autre tableau.

La Vierge était sur des nuages, s'élevant doucement comme si elle ne sentait pas le poids du corps d'argile qui, pour nous, reste ancré à la terre. Elle avait la lune à ses pieds ; les mains croisées sur la poitrine, comme si elle gardait le trésor de grâce que Dieu avait déposé dans son cœur, les yeux fixés sur le ciel, sur Dieu ; elle était si belle que la légion d'esprits célestes qui l'entouraient formant une couronne laissaient tomber de leurs mains les palmes et les roses, extasiés devant tant de beauté.

Prie, médite, communie, pour que tu reproduises en toi avec la plus grande exactitude l'image de la Très Sainte Vierge.

Pour t'aider, je t'offre ce petit livre - Portraits de Notre-Dame - que nous te présentons en deux séries. Dans la première, tu verras ce que faisait la Très Sainte Vierge pour que tu fasses comme Elle ; c'est pourquoi il porte le sous-titre de *Ecce Mater Tua* - Voici ta Mère.

La seconde série

 raconte comment était la Très Sainte Vierge, comment était le palais que Dieu a construit pour lui-même sur terre ; c'est pourquoi le sous-titre est Domus Aurea - Maison d'or.

Lis, médite, copie. Jusqu'à ce que s'accomplisse en toi ce que désire Sa Sainteté Pie XII :

"De la même manière que toutes les mères ressentent un doux plaisir en voyant sur le visage de leurs enfants une ressemblance particulière avec leurs propres traits, ainsi notre très douce Mère Marie, lorsqu'elle regarde les enfants qu'elle a reçus au pied de la croix à la place du sien, ne désire rien de plus et rien ne lui est plus agréable que de voir reproduites les vertus de son âme dans leurs pensées, dans leurs paroles et dans leurs actions."

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